Sortie dans les Bauges

Après la période de confinement, les membres du Conseil d'Administration se sont retrouvés pour une journée découverte des Bauges.

Au village d’École, lieu de notre rendez-vous, visite de la boulangerie qui fabrique et propose un pain biologique (tout chaud) d’une qualité exceptionnelle.

Émotion, à l’écoute du récit de Jean Yves Sardella devant la stèle (qui se trouve près de l’église) et qui est dédiée aux onze résistants du village fusillés par les nazis le 06 juillet 1944. Certains d’entre eux étaient très jeunes !   

Nous grimpons ensuite jusqu’au beau village de la Compôte pour y découvrir son architecture traditionnelle, les maisons d’habitation s’étagent le long du Grand Nant, elles ont des balcons de bois et des escaliers en façade. Plus éloignées ce sont les granges hébergeant animaux et récoltes qui sont les plus remarquable avec leurs étonnants balcons suspendus en bois d’épicéa (nommés tavalants) destinés à abriter les fagots de petit bois pour le four à pain. Leurs portes monumentales articulées en plusieurs vantaux portent souvent une petite croix de bois, marquant l’attachement religieux des Baujus. Les granges ouvrent souvent sur des courettes pavées de galets (calades).

Du sommet du village on peut admirer la belle vallée glaciaire en auge et les nombreuses grangettes en bois de pin, disséminées dans de vastes prairies à faucher. 

Nous admirons ! Il y aurait encore mille choses à écrire sur nos émotions et nos étonnements   découverts dans ce beau massif des Bauges, nous nous proposons d’élaborer un livret illustré et de vous le rapporter.

Nous partons ensuite à la découverte du patrimoine rural et pastoral du hameau de Doucy en direction du   lieu-dit le « Cul du Bois » pour une promenade dans un jardin d’alpage aux plantes aromatiques variées, par chance à la floraison abondante et odorante d’un printemps précoce.

Après un dîner agréable (suivant les règles sanitaires récemment élargies) à l’Auberge d’Aillon le Jeune, visite très intéressante de la Chartreuse des Aillons, restaurée dans le respect de la culture rurale des Bauges. Son histoire depuis sa fondation au XIIe siècle est longue et passionnante. Notre déambulation dans les salles du rez de chaussée, nos visites des salles de l’étage donnant sur une galerie à balustres qui domine un jardin clos, furent   riches en découvertes et enseignements.

L’après-midi s’est agréablement terminée par une visite à la fruitière, achats et dégustation de Tomes des Bauges et autres fromages locaux.

 

Assemblée Générale

Le jeudi 30 janvier se tenait l'Assemblée Générale de notre association dans la salle du réfectoire du Prieuré.

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mineraux 201915ème salon des minéraux et fossiles

L’Association Les Amis du Prieuré et du Patrimoine du Bourget du Lac organise pour la 15ème année consécutive une Bourse /exposition de Minéraux et Fossiles dans la salle de la Traverse au Bourget, les Samedi 7 et Dimanche 8 décembre

Cette manifestation rencontre un succès indéniable auprès d’un public très nombreux, et l’évènement est très attendu par tous les collectionneurs, amateurs et tous ceux qui sont passionnés par les richesses et la beauté du patrimoine minéralogique de notre planète.

Comme chaque année les Exposants proposeront tout un éventail d’objets, de fossiles d’animaux et de plantes, de minéraux sous forme de cristaux et de gemmes, des pierres précieuses ainsi que de la bijouterie minéralogique très appréciée du public à l’approche des fêtes de Noël.
Les exposants (37cette année) sont de plus en plus choisis parmi des cristalliers régionaux proposant leurs propres trouvailles. Ils sauront ainsi satisfaire la curiosité ou faire partager leur passion au public. Cette Bourse est bien considérée maintenant dans le milieu minéralogique comme étant la Bourse de Savoie.

A côté des stands, on retrouvera pour le plaisir des enfants et l’étonnement des parents le chercheur d’or avec sa battée et son bagout captivant. Il y aura bien sur toujours la chance de rentrer à la maison avec une petite fiole contenant ces paillettes d’or durement recherchées.

Dans l’espace La Traverse il y aura possibilité à toute heure de boire et de se restaurer ; particulièrement avec une tartiflette géante le dimanche à midi. De nombreuses tombolas permettront aux visiteurs chanceux d’emporter quelques pierres, cristaux ou autres minéraux et garder ainsi un souvenir agréable de leur journée.

L’Association espère que le succès de cette Bourse lui permettra de satisfaire encore cette année les buts qu’elle s’est fixée dans ses statuts de favoriser auprès du public et des enfants de l’Ecole, par des actions culturelles et ludiques, la découverte et la conservation de leur patrimoine local.

Nouvelles informations de dernière minute :

  • le dimanche 8 décembre à 15 heures il y aura, pendant le salon, dans l’auditorium de la salle de la Ttraverse une conférence passionnante de M. Robert Durand, spéléologue bien connu en Savoie, sur le thème "Mines des Alpes du Nord, hier et aujourd’hui".
  • Présence d’un lapidaire venant des montagnes de haute Savoie qui présentera les gemmes qu’il a taillés lui-même dans son atelier de Vallorcine et qu’il monte ensuite en bijoux originaux.

Prix d’entrée :

  • 4 euros
  • 6 euros par famille
  • 1 euro pour étudiants
  • gratuité pour les enfants ainsi que pour toutes personnes en échange d’une nouvelle adhésion à l’association pour l’année 2020.

conference jy sardella"Ces voies, ces routes qui nous content l’histoire de Savoie"

Dans le cadre de ses conférences, l’association "Les Amis du Prieuré et du Patrimoine" propose, le vendredi 29 novembre 2019, « Ces voies, ces routes qui nous content l’histoire de Savoie » présenté par Jean-Yves Sardella , historien savoyard, membre correspondant de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Savoie.

En effet, que d’histoires peuvent nous conter les chemins de Savoie ?

La variété des parcours de la voie consulaire, à la « francigena », chère aux pèlerins. Le Petit-Saint-Bernard, le Mont-Cenis, étaient autant de passages, pour les religieux, marchands et soldats, avec un parcours principal muni de tracés alternatifs et de changements de directions, précurseur des temps modernes. C’est grâce à d’intrépides voyageurs d’un autre temps que nous suivrons ces itinéraires qui furent loin d’être un hasard « directionnel ».

Les récits dans le temps, avec force détails épistolaires, voire croquis, à pieds, à cheval ou en voiture hippomobile, nous feront découvrir ces routes que nous connaissons et utilisons encore aujourd’hui. Sentiers, chemins, anciennes voies romaines, routes médiévales, sur les versants alpins, parcourant les vignobles, seront autant de témoins de notre Histoire.

Tous les passionnés d'histoire sont attendus au Bourget-du-Lac – CINELAC, centre bourg, le vendredi 29 novembre 2019, à 20 heures précises. Entrée libre.

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Promenade découverte du 13 octobre 2019 : les murgers du Bourget

murger6Un soleil magnifique était à notre rendez-vous devant le four du Grand Caton pour ce matin du 13 octobre 2019, il a agréablement accompagné la vingtaine de randonneurs partis bâtons à la main pilotés par notre ami guide et conteur Eustache Giffard à la découverte des murgers.

Mais qu’est-ce qu’un murger dans sa toponymie en Savoie et dans ce quartier du Caton situé à plus de 300m d’altitude sur les flancs de la Montagne de l’Épine et de la Dent du Chat ? C’est un amas des pierres de toutes tailles et de blocs de calcaire dont le sol de la montagne et des coteaux est en grande partie constitué.

Depuis des siècles sur ces pentes très boisées des familles de paysans vivaient de l’exploitation forestière de la vigne, de fermages et d’élevages qui nécessitaient des pâtures et des terres arables. Labeur harassant pour ces hommes et ces femmes, car il fallait non seulement défricher le sol mais aussi arracher à la pente, soulever et transporter des milliers de pierres et les entreposer en limite des propriétés. C’est ce minutieux travail d’empilage de blocs et de cailloux qui constitue les murgers .

Les murgers sont de formes et de tailles différentes selon la disposition des terrains et des parcelles Aujourd’hui, leurs aspects sont variés, certains abandonnés ou oubliés sont envahis par les ronces et les arbres, d’autres mieux entretenus ont conservés des proportions atteignant plusieurs dizaines de mètres de longueur et de hauteur.

Eustache nous signale que la présence de ces murgers démontre la rudesse de la vie de tous les paysans particulièrement en pays de montagne , nombreux à exploiter ces terres ingrates. IL nous explique aussi que les longues murettes de soutènement construites le long des murgers, étaient chargées de limiter les éboulements dans le champs d’à côté lorsque les pierriers servaient de bornage entre voisins et éviter ainsi les petits conflits .
Nous empruntons des passages étroits entre les monticules longeant les prairies et par quelques marches d’un escalier incertain à sa base grimpons sur le sommet d’ un beau murger aux cailloux blancs qui crissent sous les pas ;pause, sourires et photos !

Au cours de ces dernières décennies des prélèvements très importants de matériaux ont été faits sur ces pierriers providentiels, ce qui a modifié considérablement leur volume et leur aspect.
(Utilisés par exemple pour le remblaiement de la digue du port du lac du Bourget, et l’ empierrage de la route nationale conduisant au tunnel du Mt du Chat.)

Un peu d’histoire, l’emploi du terme murger (en Savoie) à connu une large extension géographique, il se rencontre (ou se rencontrait) du Bassin Parisien à la Bourgogne mais aussi en Poitou. Selon la région il a de multiples variantes : meurgé, murgée, murgerot, murgie etc .. Il est resté en usage surtout dans les lieux où la culture de la vigne (autrefois universelle) s’est maintenue.

Découvrir les murgers se mérite, en effet la plupart d’entre eux sont à l’écart des chemins balisés, cachés par des broussailles et des bois sur des terrains caillouteux souvent accidentés.

Les randonneurs Amis du Prieuré et du Patrimoine’ ont apprécié cette balade dans les prairies humides et brillantes de la rosée matinale, la dégustation de quelques figues et pommes oubliées, et l’aperçu coloré en contre bas de l’indigo du lac au travers des noisetiers sauvages.

Redécouverte passionnante d’un patrimoine oublié que nos photographes experts vont pouvoir faire revivre.
Dans le vaste four du Grand Caton rallumé pour la circonstance par notre ami Eustache,300 degrés dedans pour cuire le pain et réchauffer gratins et diots, 28 degrés et plus dehors pour les chanceux attablés qui partagent ce repas en toute amitié et convivialité.

« Si vous n’étiez pas présents, et si le patrimoine local vous intéresse merci de prendre contact avec l’association, votre participation nous sera précieuse »


Les Journées Européennes du Patrimoine 2019

Les 36e Journées Européennes du Patrimoine du 21 et 22 septembre 2019 ont opportunément conduits de nombreux promeneurs au Prieuré du Bourget du Lac. Ces journées ont été animées par l’Association des Amis du Prieuré et du Patrimoine qui a souhaité cette année les illustrer par une exposition « Expressions du Lac » sur le thème des Arts et des Artistes dans leurs diverses expressions autour du Lac.

Dans les roseraies aux floraisons abondantes et parfumées du très romantique ‘Jardin à la Française’ du Prieuré, la photo a trouvé une place de choix, 14 photographies toilées et géantes tendues sur des structures de bambous et plantées dans les pelouses, ont été disposées dans la longue perspective de l’allée centrale en terrasses et sous les tonnelles fleuries. Évocatrices du lac, de la lumière de ses eaux et de ses ciels, de sa flore, de la faune sauvage des roselières, ces images se sont parfaitement intégrées dans le jardin et ont magnifié fontaines et statues sous le regard séduit des très nombreux visiteurs, mais d’autres belles surprises les attendaient dans les salles du Château Prieuré !

Des artistes amoureux du lac, eux l’ont évoqué diversement, tableaux textiles originaux et colorés, aquarelles, peintures abstraites, figuratives où chantaient les bleus et les ors, photos stylisées interprétées en décors fascinants, paysages miniaturisés reproduits au pinceau sur des œufs naturels, créations de poteries et de céramiques qui évoquaient la terre riche de ses rives.
Rives si souvent célébrées par Lamartine, Honoré de Balzac, Georges Sand,et d’autres encore dont les vers et les textes figuraient en bonne place dans la salle du Réfectoire des moines
et en ont permis une relecture évocatrice.

A leur côté figuraient aussi les ouvrages d’artistes peintres, d’historiens et d’auteurs locaux, empreints d’émotions en particulier celui de François Richard ancien maire de la commune qui a tant aimé et œuvré pour la conservation du patrimoine Bourgetain. Un ouvrage remarqué, celui de Mme Geneviève Frieh- Giraud : La navigation sur le lac du Bourget, des origines à nos jours, il raconte les péripéties de la pèche, de la batellerie mais aussi de la navigation de plaisance sur ces importants axes de communication, histoires passionnantes remarquablement illustrées.

Une promenade « découverte des sites » (commentée par notre (sociétaire) et guide du patrimoine Mme Santelli), a passionné un très nombreux public d’amateurs (plus d’une centaine) au cours des quatre visites organisées pour ces journées mémorables dans le Prieuré, l’Église St Laurent et les Jardins.

Une organisation remarquable de ces journées pour des Sites Remarquables et faut-il le rappeler ! Classés au Registre des monuments historiques, ont eu la faveur d’un public nombreux et amoureux du patrimoine.

Les visites organisées parallèlement par l’office du Tourisme de La Rivièra des Alpes à Aix les Bains, sur le Site du Château Thomas II, ont bénéficié d’une très bonne fréquentation.


Château de Montfleury - Avressieux le 3 juillet 2019

Treize personnes de l'association sont accueillies sur place par l'actuel propriétaire du Château, Marc Prière, artiste peintre, incroyable collectionneur, et personnage haut en couleurs qui nous fait un bref historique des lieux.

Ancienne maison forte du XIIIe siècle, dont il reste la tour sarrasine, le château se situe sur la commune d'Avressieux dans l'Avant-pays savoyard entre St Genix sur Guiers et Pont de Beauvoisin.

Remanié au XVIe siècle avec un corps de logis et une tour hexagonale par les seigneurs de Montfleury, branche de Mareste, et élevé au XVIIIe siècle en baronnie, il sera complété au XIXe avec une aile construite dans un style renaissance par le baron de Mareste, passionné d'art et de littérature, ami de personnages illustres, Joseph de Maistre, Stendhal... et compagnon d'Alberthe de Rubempré. Il lui vendra le château et le domaine en 1858.

C'est un lieu insolite, avec des salles restaurées et un mobilier des XVIe et XVIIe siècle, de nombreux coffres : cuisine, chambre du châtelain, chambre de la baronne Alberthe de Rubempré, elle-même artiste peintre, graveur, cousine de Delacroix, et amie de Mérimée, Stendhal, Liszt, Rossini...

C'est aussi un musée avec de nombreuses collections :

  • la céramique avec une rétrospective de poteries de toutes les civilisations,
  • la paléontologie avec des fonds depuis 540 millions d'années,
  • l'archéologie militaire avec une exposition d'armes à feu du XIVe au XXe siècle : fusils, pistolets, casques divers, armures (1er musée privé national)
  • les cycles : l'ancienne salle des gardes sert d'exposition pour les vélocipèdes, grands bi, draisiennes de 1820 à 1930 (2ème musée national)...
  • et une étonnante collection d'art populaire.
  • Enfin une dépendance sert de musée des outils d'autrefois.

Quand Marc Prière fait l'acquisition du Château en 1972, c'est alors une colonie de vacances, il passera des dizaines d'années à la restauration et à l'aménagement du lieu aidé de son fils Raphaël, artiste peintre lui aussi.

Pique-nique dans la cour, démonstration de grand bi par le châtelain, rencontre avec Raphaël Prière, au milieu de ses toiles, notamment des paysages, qui révèlent son talent de coloriste... Une journée foisonnante, qui se termine à la cascade de Glandieu, proche de Brégnier-Cordon, le fief de Maurice Curty.

Les armoiries des de Mareste : « A Dieu seul je m'areste »
Ma vie de château, Marc PRIERE, Edition Script


Sortie le Dimanche 7 juillet 2019 à la Chapelle des Combes de Bonvillaret

chapelle

Après les températures éprouvantes d’une semaine caniculaire , la sortie dans le massif de la Maurienne et plus particulièrement dans la commune de montagne de Bonvillaret au dessus d’Aiguebelle était de bonne augure pour une promenade ce début du mois de juillet avec une dizaine d’Amis du Prieuré.

C’est au hameau des Combes à plus de 900 mètres d’altitude que Katia Delcourt nous avait donné rendez vous auprès de la Chapelle du 17ème siècle plusieurs fois reconstruite aux cours des siècles puis restaurée récemment (de 2016 à2018), grâce à la solidarité de toute une Commune , de mécènes et des compétences et talent d’artisans et d’artistes, défiant ainsi les affres du temps et l’ inévitable oubli.

La Chapelle blanche sans apparat se signale au cœur du hameau des Combes par une simple croix de bois sculptée plantée devant la porte ; tout juste dépasse du toit le support en bois d’une cloche datée de 1633 ,classée à l’inventaire des Monuments Historiques. Aujourd’hui pour la fête annuelle du hameau la Chapelle restera ouverte , une messe y a été dite le matin et des visites à la demande se feront tout au long de la journée.

Guidés par Katia nous découvrons l’intérieur de l’édifice et immédiatement sommes sous le charme peut être du à la clarté diffusée par le verre coloré de l’unique vitrail ou la blancheur des murs aux formes adoucies par un chaulage récent . La pièce unique de la chapelle est meublée de deux rangées de bancs d’un bois clair taillés par Roger Cordel le menuisier, à mème les « arolles » de la forêt voisine.

Sur le blanc du plafond s’expriment en couleurs pastels des entrelacements de guirlandes de feuilles et de fleurs autour de médaillons qui figurent le portrait de quatre évangélistes, médaillons dont les peintures effacées ont été nouvellement réintroduites grâce au travail minutieux de recherche puis de restauration des artistes qui ont bénéficié d’aides et de subventions diverses.
Le retable baroque aux traditionnelles colonnes torses enguirlandées de roses et de feuillages encadre la peinture d’une Vierge à l’enfant.

La chapelle est dédiée à Saint Bernard de Menthon patron des alpinistes des voyageurs et des gens du pays. mais pour nous, visiteurs , c’est une impression de douceur et de gaîté qui a dominé ..

Nous avons pu, attablés à l’abri de confortables chapiteaux partager avec de nombreux autres convives un repas copieux préparé dans le hameau même, il va sans dire que tous les produits dégustés étaient du terroir et délicieux , la fête a été complète chansons musiques bonnes blagues et rires furent de la partie accompagnés de trois accordéonistes sympathiques et virtuoses.

Nous quittons heureux le hameau, sa rusticité, sa chapelle, ses fermes, maintenu vivant et authentique grâce à l’action de gens de bonne volonté, un endroit où une modernité pourtant indispensable a su respecter un coin secret de l’âme humaine, aux Granges de Bonvillaret .C’est ici dans ces montagnes de Maurienne que nous avons aimé venir.

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